Ton

Un travail universitaire, et donc rigoureux, n’exclut ni la fraicheur, ni la fantaisie, ni même la passion. Il importe ici comme partout ailleurs de savoir doser ces différentes composantes : le travail doit rester un travail objectif, et doit pouvoir être jugé objectivement.

Un travail porté par la passion, par une surabondance de jugements de valeur aura moins de chance de faire l’unanimité de ses lecteurs qu’un travail sobre, dont l’argumentation est solide, qu’un développement dont les preuves sont décisives.

L’unanimité des lecteurs est donc un objectif qu’il ne faut pas perdre de vue : des dissensions d’origine subjective entre les différents lecteurs d’un mémoire ne sont jamais favorables à son auteur.

Le ton du mémoire ne se confond ni avec celui du cours ou de l’exposé théoriques, ni avec celui du rapport. Il doit être adapté à un texte qui se veut persuasif et doit donner au lecteur envie de le lire.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !