Numérotation des titres et intertitres

Les titres et intertitres d’un travail universitaire doivent impérativement faire l’objet d’une numérotation structurée, qui dénonce pour le lecteur, de manière explicite, le niveau hiérarchique du titre ou de l’intertitre dans le travail.

Numérotation alphanumérique des titres et intertitres

La numérotation alphanumérique alterne lettres et chiffres :

Numérotation alphanumérique
II.A.3.a
II.B.1.b

Elle recourt aux lettres majuscules aussi bien que minuscules, aux chiffres arabes aussi bien que romains, qu’elle combine occasionnellement à des marqueurs typographiques :

Distribution entre chiffres et lettres dans la numération alphanumérique
I. Partie
A. Section
1. Chapitre
a) Subdivision majeure

Elle est relativement compliquée à appliquer et à maitriser, mais conserve la faveur de certains auteurs et de certains lecteurs.

Au-delà de 4 niveaux de divisions, ce système devient d’une utilisation délicate. Il oblige en effet à des combinaisons conventionnelles de lettres et de différents signes typographiques (a), a], a/, a°…), à des jeux sur la casse (a minuscule, A majuscule), sur la taille (petit A majuscule, grand A majuscule), sur la mise en forme (a en gras, a en italiques, a en gras et en italiques…) … toutes conventions qui risquent d’échapper au lecteur.

Numérotation pseudo-décimale des titres

La numérotation pseudo-décimale utilise exclusivement les chiffres arabes, séparés par des points ; le niveau d’une division se reconnait au rang de son dernier chiffre. Ainsi, dans ce système, 1.2.3 signifie qu’on se trouve à la subdivision 3 de la division 2 du premier chapitre du travail (ou pour un travail de plus grande ampleur, au chapitre 3 de la section 2 de la première partie du travail). Cette numérotation est plus facile à manipuler dans les travaux aux subdivisions nombreuses.

1. Partie
1.1. Section
1.1.1. Chapitre
1.1.1.1. Subdivision majeure

Ce système de numérotation ne prévoit aucune limitation au nombre des niveaux de subdivision. Mais même si une répartition du texte sur 18 niveaux est envisageable techniquement, une telle numérotation des subdivisions perdrait en efficacité… et vraisemblablement en pertinence ; l’abus de ce système risquerait d’engendrer l’effet inverse de l’effet escompté, l’imbroglio plutôt que la clarté.

Remarque
Dans la norme APA, la numérotation hiérarchisée des divisions ne peut excéder 5 niveaux.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !