Orthographe

Il devrait être inutile de préciser qu’il faut, dans un travail universitaire, être tout particulièrement attentif à l’orthographe : le respect de l’orthographe est une exigence incontournable.

Remarque
Cette exigence, cruciale dans le cas des postulants à un titre d’enseignant de français, concerne plus largement tout travail écrit, quel qu’en soit l’auteur, quelles qu’en soient les finalités, quelle que soit la discipline dans laquelle le travail s’inscrit. Le rôle sélecteur de l’orthographe sur le plan social n’est plus à démontrer.

Dans les filières d’étude de langues et lettres, des sanctions sont généralement encourues en cas de non-respect de l’orthographe (orthographe d’usage, dite lexicale, ou orthographe de règle, dite grammaticale) et en cas d’usage de formes ou de règles concurrentielles au sein d’un même travail (orthographe traditionnelle >< orthographe dite « rectifiée »).

Remarque
La sanction n’est pas toujours explicite ou quantifiée, mais il faut savoir que même si aucune sanction n’est annoncée, un travail non respectueux de l’orthographe fera une impression négative sur le lecteur averti, ce qui peut avoir des répercussions sur son évaluation.

L’application de l’orthographe « rectifiée » du français, c’est-à-dire de l’orthographe recommandée par la réforme de 1990, est souhaitée par certains lecteurs, voire imposée, et  jugée dérangeante par d’autres. Mais il est exclu qu’un même mot soit orthographié de différentes manières à l’intérieur d’un travail en vertu de l’existence de deux codes orthographiques différents. On applique ou on n’applique pas l’orthographe rectifiée, mais on s’en tient à une unique manière d’orthographier chaque mot.

Il faut veiller tout particulièrement :

  • à accentuer les majuscules comme les minuscules là où elles le requièrent et à placer la cédille requise sous les c majuscules comme sous les minuscules ;
  • à abréger correctement, notamment les numéraux ordinaux (1er, 1re, 2e, 2nd, 3e…), et à abréger avec modération ;
  • à indiquer le rang des siècles en chiffre romains, idéalement en petites capitales (xiiie, xxe…), ou en grandes capitales (XIIIe, XXe…) ;
  • à écrire les nombres en toutes lettres lorsqu’ils n’excèdent pas 9 (sauf pour les statistiques et les dénombrements).

Les fautes de frappe et autres cacographies sont assimilées à des fautes d’orthographe, de même que les erreurs de manipulation de la fonction « copier-coller », de la fonction « remplacer » ou de toute autre fonction des logiciels de traitement de textes, même quand ces fonctions génèrent des aberrations qu’on ne peut imputer à une mauvaise maitrise de l’orthographe.

Ceci signifie qu’il faut, lorsque qu’on rédige un travail, garder à portée de la main un manuel de grammaire et un dictionnaire, qui viendront à point pour préciser où il faut une majuscule, où il n’en faut pas, comment on écrit les nombres (quand en chiffres et quand en toutes lettres), quelles sont les abréviations courantes, quand on utilise les guillemets ou les italiques, comment s’accorde tel type de participe passé, etc.

Même dans le cas d’un texte composé sur traitement de textes, il ne faut pas imaginer qu’un logiciel muni d’un vérificateur orthographique puisse dispenser l’auteur de vérifier et respecter l’orthographe.

Voir aussi Vérificateur orthographique, Vérificateur grammatical, Vérificateur stylistique.

Voir aussi Accents, Correction automatique, Correction orthographique, Majuscules automatiques

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !