Diaporama

Il arrive de plus en plus fréquemment, dans le contexte de l’université, que l’on demande de réaliser un diaporama (avec Impress, sous OpenOffice, ou PowerPoint, sous MS Office) en vue de présenter un travail devant un auditoire.

Les règles de base de la conception des diapositives (ou slides) d’un diaporama sont sensiblement différentes de celles qui servent à la présentation d’un travail écrit.

Le contenu textuel d’une diapositive doit être strictement limité – « sept lignes de sept mots » constitue une sorte de norme maximale à garder en mémoire.

Remarque
Un bon exercice pour estimer le nombre maximal de mots que peut contenir une diapositive est de concevoir le contenu de chaque diapositive en respectant les contraintes du « tweet » (280 caractères).

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Dans les filières d’études littéraires, les diaporamas sont toutefois souvent utilisés pour projeter des exemples que l’on va commenter, de sorte que l’on peut  traiter cette norme avec une certaine souplesse. Mais il faut se souvenir que le texte encombre très vite une diapositive projetée sur écran et lui fait perdre une grande partie de son efficacité communicationnelle.

La résolution d’une image projetée sur écran (mural ou autre) est en outre nettement inférieure à celle d’un texte imprimé sur papier. C’est une contrainte technique dont il est impératif de tenir compte.

Il y a ainsi lieu de composer le texte d’une diapositive en utilisant une famille de caractères sans empattement – l’empattement créerait ici un effet de délayage et de brouillage qui nuirait fortement à la lisibilité du texte. On réserve éventuellement les familles de caractères avec empattement à la réalisation des titres de diapositives (les choix s’opèrent donc ici à l’inverse de ceux que l’on doit opérer pour une impression sur papier).

Ensuite, sous une taille de 18 pts, le texte d’une diapositive projetée sur écran perd une part importante de lisibilité (à moins que la projection se fasse sur un écran mural géant, ce qui est assez rare dans le cas des installations universitaires). On réalisera donc le texte des diapositives destinées à une projection murale dans un corps de 18 pts au moins.

Enfin, les effets visuels et sonores de transition sont à proscrire dans un diaporama devant faire l’objet d’une présentation universitaire, où ils sont considérés comme des distracteurs superflus. Le recours aux animations est quant à lui strictement limité aux cas où une animation peut soutenir une explication (mettre en relief un terme qu’on analyse, pointer un élément sur un schéma ou sur une image, etc.)

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !