Aspects technologiques

Classements alphabétiques

Dans un travail universitaire, divers types de données sont susceptibles de faire l’objet d’un classement alphabétique : les références bibliographiques, les index, tables et glossaires, etc.

La présence de signes diacritiques – accents, tréma, cédille –, de marques de soudure – trait d’union – ou d’élision – apostrophe –, de même que la présence de blancs entre les éléments de lexies sont souvent d’autant plus problématiques que chaque langue adopte des positions qui lui sont propres relativement au traitement à réserver à ces marques dans le classement alphabétique.

En la matière, la langue française a toujours opté pour un principe très simple, puisqu’elle fait abstraction dans le classement alphabétique de tous les signes non proprement alphabétiques – signes diacritiques, marques de soudure et d’élision et blancs.

Ainsi, les entrées de lexique aléatoirement, à la limite, l’époque, à l’entrée, alevin seront-elles classées comme suit :

Principes du classement alphabétique des mots français
à la limite
aléatoirement
a l’entrée
à l’époque
alevin

Il faut savoir que la fonction de tri alphabétique, de même que les générateurs d’index automatiques qu’intègrent la plupart des logiciels de traitement de texte méconnaissent ce principe simple et génèrent le plus souvent des listes dont les items semblent classés aléatoirement. Quand on y recourt, une vérification s’impose et, le plus souvent, un reclassement manuel des items.

Compression de documents

L’insertion d’images et d’illustrations (visuelles, sonores…) dans un document électronique a pour effet d’en augmenter la taille, ce qui peut s’avérer particulièrement dommageable quand une limite quantitative a été fixée au travail et formulée en octets – ce qui est généralement le cas pour les travaux à transmettre par la voie électronique (dépôt sur une plate-forme, envoi en pièce jointe d’un courriel…), ne serait-ce que pour des raisons strictement techniques.

Correction automatique

Les logiciels de traitement de texte intègrent une fonction de correction automatique préconfigurée, qui modifie le texte en cours de frappe, mais d’une manière souvent peu adaptée aux travaux universitaires.

Correction orthographique

Les logiciels de traitement de texte intègrent une fonction de correction automatique de l’orthographe, qui modifie le texte en cours de frappe, mais d’une manière qui n’est pas toujours adaptée aux travaux universitaires.

Gestion des notices bibliographiques

Il existe de nombreux logiciels de gestion personnelle des notices bibliographiques.

Ils fournissent une assistance pour la saisie des notices bibliographiques et permettent l’édition automatique des notices bibliographiques saisies dans un logiciel de traitement de texte, quand ils ne sont pas directement intégrés à ces logiciels

Image numérisée

Lorsqu’il est nécessaire, pour les besoins spécifiques d’un travail, de recourir à des reproductions ou à des photos, le recours aux images numérisées est aujourd’hui tout à fait généralisé.

Netteté de l’image, rendu des couleurs, facilité de redimensionnement, correction des couleurs ou de la luminosité… en sont les qualités les plus sollicitées.

Majuscules automatiques

La plupart des logiciels de traitement de texte intègrent une fonction de mise en majuscule automatique du premier caractère suivant un point.

L’activation de cette option peut s’avérer gênante dans un travail où le point est souvent sollicité pour indiquer autre chose que la fin d’une phrase (abréviations, signe multiplicateur des formules mathématiques, etc.), c’est-à-dire là où le jeu des minuscules et majuscules doit être respecté selon d’autres critères que celui de la présence d’une marque de ponctuation.

Mise en page automatique

Les traitements de texte intègrent depuis longtemps une fonction de mise en page automatique. Il faut savoir que cette fonction se base sur la mise en page effectuée manuellement et la systématise. Si on n’a pas été cohérent dans sa mise en page manuelle, on doit s’attendre à un résultat quasi aléatoire de la mise en page automatique.

Numérisation

De manière simplifiée, la numérisation peut être définie comme le procédé de balayage d’un document sur support matériel (texte, image, photo…) qui permet de restituer électroniquement une image numérique de ce document matériel, c’est-à-dire de le convertir en document électronique.

PDF

PDF est l’acronyme de Portable Document Format et désigne un format de fichier de description de pages destinées à l’impression, format créé par la société Adobe.

Au départ format propriétaire généré et lisible exclusivement via le logiciel Acrobat développé par Adobe, le format PDF est aujourd’hui devenu un format ouvert et évolutif, qui peut être généré et lu par de nombreux logiciels.

Reconnaissance optique des caractères

Les textes peuvent être numérisés et traités par le biais d’un logiciel de reconnaissance optique des caractères (en abrégé R.O.C.) ou océrisés, sous la forme d’un fichier informatique, fichier qui sera à son tour lisible par un logiciel de traitement de texte.

Taille d'un fichier

Le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication fait que les travaux demandés aux étudiants doivent de plus en plus souvent être soumis sous un format électronique, notamment dans le cadre d’une détection automatisée du plagiat.

Vérificateur grammatical

Dans un logiciel de traitement de texte, un vérificateur grammatical opère indépendamment d’un vérificateur orthographique et cherche à savoir si l’orthographe adoptée pour un mot est conforme à ce que préconise son environnement grammatical.

Vérificateur orthographique

Dans un logiciel de traitement de texte, un vérificateur orthographique se borne à s’assurer que les mots que l’on écrit figurent dans un « dictionnaire » (c’est-à-dire dans une liste préétablie, indépendante du document qu’on soumet à la vérification et dont l’utilisateur peut éventuellement enrichir le contenu). Faisant abstraction du contexte, il se borne à prendre les mots un par un et à vérifier leur présence dans le dictionnaire de référence.

Vérificateur stylistique

Dans un logiciel de traitement de texte, un vérificateur stylistique cherche à s’assurer si le niveau de langue adopté est conforme au type de texte. Lorsqu’il existe, le vérificateur stylistique semble avoir été construit sur une description de la langue du xixe siècle et tenir compte de ses corrections débouche sur un style considéré aujourd’hui comme désuet, voire pompeux et pédant.

WYSWYG

Le sigle WYSWYG ‘What You See is What You Get’ était utilisé dans les débuts de l’informatique pour caractériser les dispositifs, matériels ou logiciels, qui permettaient d’obtenir un rendu immédiat à l’écran d’un texte encodé à l’état brut, avec ses balises de codage.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !