La notice bibliographique des actes de colloque peut être de deux ordres :
Les archives possèdent habituellement des descriptions de leurs fonds qui indiquent la marche à suivre pour un référencement correct des archives consultées.
Pour référer à un article de périodique ou plus généralement à une contribution d’un auteur dans un ouvrage collectif, la présentation bibliographique se fait comme suit :
Prénom Nom, « Titre de l’article », dans/in Nom d’auteur Prénom, Titre de l’ouvrage/du périodique, etc.
Jean Dufournet, « La repentance Rutebeuf ou le mot de la fin », dans Rita Lejeune et Jacques Deckers (éd.), Clio et son regard : mélanges d’histoire, d’art et d’archéologie offerts à Jacques Stiennon, Liège, Mardaga, 1982, p. 175-187.
Pour les catalogues d’exposition ou d’évènement, on se conforme aux règles du modèle de base d’une notice bibliographique, à laquelle on ajoute les lieux et dates d’exposition dans la zone des particularités de l’édition, c’est-à-dire entre le titre et le nom de la ville d’édition.
Pour référencer un cédérom, on se reporte au modèle de base de la notice bibliographique.
On peut être amené à référer seulement à un chapitre d’un ouvrage. Le titre du chapitre placé entre guillemets, précède alors le titre de l’ouvrage – d’une manière proche de celle que l’on adopte pour référencer un article.
Il n’est pas d’usage de référencer dans la partie consacrée aux références bibliographiques d’un travail universitaire les communications personnelles (verbales ou écrites), non plus que les notes personnelles prises aux cours ou plus généralement les sources qui n’ont pas fait l’objet d’une publication officielle.
Pour référer à une communication scientifique faite dans un colloque ou un congrès et n’ayant pas fait l’objet d’une publication dans des actes, la présentation bibliographique est la suivante :
Pour référencer un DVD, on se reporte au modèle de base de la notice bibliographique.
La notice d’une émission télévisée ou radiodiffusée suit le modèle de base avec les adaptations suivantes :
La notice d’un film s’établit à partir de l’emballage, de la documentation imprimée accompagnant le film ou, à défaut, à partir du générique.
La réalisation d’un travail universitaire peut nécessiter l’insertion d’une image, sur laquelle porte le travail, qui fait l’objet d’un commentaire au sein même du travail et soit nécessaire à la compréhension de celui-ci.
Les illustrations empruntées à d’autres sources, quelles qu’elles soient, doivent être correctement référencées.
Pour référencer un logiciel, on suit le modèle de base de la notice bibliographique avec les adaptations suivantes :
Pour le référencement d’un mémoire, on suit le modèle de base de la notice bibliographique. On précise s’il s’agit d’un mémoire (de maitrise, de licence…) à l’endroit prévu pour les particularités de l’édition, c’est-à-dire entre le titre et le nom de la ville d’édition.
Pour le référencement des notes de cours qui ont fait l’objet d’une publication, on suit le modèle de base de la notice bibliographique. On précise s’il s’agit de notes de cours (de maitrise, de licence, de bachelier…) à l’endroit prévu pour les particularités de l’édition, c’est-à-dire entre le titre et le nom de la ville d’édition.
Habituellement, on ne réfère pas aux œuvres d’art dans la partie du travail consacrée aux références bibliographiques, mais dans les légendes des illustrations et/ou dans la liste des figures.
De nombreuses bibliothèques virtuelles proposent des versions numérisées d’ouvrages, généralement tombés dans le domaine public.
Ces ouvrages, qui existent physiquement dans des bibliothèques, possèdent des références bibliographiques spécifiques, auxquelles il importe de ne pas substituer l’adresse Internet qui a permis d’accéder au document numérisé.
Le modèle de présentation le plus courant pour les articles de périodiques est le suivant :
Prénom Nom, « Titre de l’article », Titre du périodique, n° du volume/n° du fascicule (date complète), collation.
Albert Henry, « Rutebeuf et Troyes en Champagne », Travaux de Linguistique et de littérature, 2 (1964), p. 205-206.
Les auteurs des publications gouvernementales sont rarement des personnes individuelles. L’auteur à mentionner est alors l’autorité (pays, province, communauté, ville…) qui émet le document, suivi du corps législatif, de la cour, du ministère, du conseil ou de la commission relevant de cette autorité. S’il y a lieu, on mentionne également la division, le service ou la direction du ministère, conseil… en question :
Pour référencer les ressources sonores, on suit le modèle de base de la notice bibliographique : l’auteur est le compositeur et/ou l’interprète ; la maison d’édition est la maison de production ; la collation donne les caractéristiques techniques spécifiques et détaillées (format, durée, plages…).
Pour citer un site ou un document internet, on se conforme au modèle de base d’une notice bibliographique.
On y ajoute la date de consultation, élément essentiel, puisque certains sites sont éphémères ou modifient régulièrement leur contenu.
Pour le référencement d’une thèse, on suit le modèle de base de la notice bibliographique. On précise s’il s’agit d’une thèse (de doctorat, d’agrégation, d’habilitation…) à l’endroit prévu pour les particularités de l’édition, c’est-à-dire entre le titre et le nom de la ville d’édition.
La notice d’une vidéo s’établit à partir de l’emballage, de la documentation imprimée accompagnant la vidéo ou, à défaut, à partir du générique.
On suit le modèle de base de la notice bibliographique : l’auteur est le réalisateur ; la maison d’édition est la maison de production ; la collation donne les caractéristiques techniques (format, durée…).
| Mais non, vous ne vous êtes pas perdu ! |