Les contenus

Avant-propos

L’avant-propos regroupe traditionnellement des informations sur l’historique du travail : quand il a été entrepris, quand il a été achevé, pourquoi il a été entrepris, quelles subventions ou aides matérielles ont permis de mener le travail à bonne fin, quelles personnes y ont été associées de près ou de loin, etc. Il recoupe parfois les remerciements et peut dès lors en tenir lieu.

L’avant-propos se positionne entre la table des abréviations et conventions et l’introduction du travail.

Avertissement au lecteur

L’avertissement au lecteur (du type : « toute ressemblance avec une personne existant ou ayant existé … ») est rare dans un travail scientifique. Il signale éventuellement une précaution à prendre pour bien cerner le sujet traité ou des choix rédactionnels :

Conclusion

La conclusion est une des parties constitutives obligatoire du travail universitaire, mais c’est aussi la partie dont le contenu est le plus libre, en quantité comme en qualité.

Pour certains, elle se limite à un paragraphe rapide, les conclusions s’étant formées progressivement au fil de la rédaction du corps du travail. Pour d’autres, elle donne lieu à un développement plus bavard et devient un élément attendu, indispensable à la compréhension de l’ensemble du développement.

Corps du travail

De la même manière qu’un travail universitaire se compose essentiellement d’une introduction (où l’on définit ce que l’on projette de faire), du corps du travail et d’une conclusion (où l’on compare ce que l’on a fait à ce que l’on avait projeté de faire), de même le corps du travail se compose généralement :

  • d’une partie introductive (état des lieux, cadre théorique, méthode…) ;
  • d’une partie centrale (l’étude à proprement parler) ;
  • et d’une partie conclusive (bilans, résultats…).

Dédicace

La dédicace va à quelqu’un à qui on souhaite rendre hommage, quelles que soient les motivations (professionnelles, affectives,…) qui ont engendré cette démarche.

Le cas échéant, la dédicace s’insère juste après la page de titre.

Glossaire

Le glossaire est la liste alphabétique des mots utilisés dans un travail et nécessitant des éclaircissements pour le lecteur.

Illustrations

Un travail universitaire n’est ni un livre d’images ni un magazine : les illustrations qui y figurent éventuellement doivent être motivées par le contenu du travail, qu’elles soutiennent.

Ne figureront donc dans un travail universitaire, en fait d’illustrations, que les schémas, graphiques et images qui font l’objet d’un commentaire au sein même du travail et sont nécessaires à la compréhension de celui-ci.

Index

Un index est une liste alphabétique de mots ou de notions clés, suivis des renvois aux endroits du texte où ces mots et notions apparaissent dans le travail. Contrairement  au glossaire, les mots et notions listés ne s’accompagnent généralement d’aucune définition ou d’aucun éclaircissement autre que ceux qui permettent d’éviter des conflits homonymiques :

Introduction

L’introduction est la première partie obligée du travail universitaire. Elle suit immédiatement la page de titre, ou, si l’on prend en considération tous les éléments facultatifs, l’avant-propos.

Elle n’est pas numérotée : la numérotation débute au titre du premier chapitre du corps du travail.

Lexique

Le lexique est un dictionnaire circonscrit à une discipline, un champ d’étude, un auteur… ; il fournit les mots indépendamment des contextes où ils sont utilisés et se présente généralement comme exhaustif.

Notes de contenu

Les notes de contenu sont les notes qui ne sont pas destinées à mentionner des références bibliographiques.

Elles servent à fournir un commentaire explicatif secondaire, à ajouter une citation ou à discuter une idée empruntée à un auteur. Elles ne peuvent en aucun cas contenir d’éléments indispensables à la compréhension du travail ; le lecteur doit pouvoir se dispenser de les lire sans perdre pour autant le fil conducteur de l’exposé ou du raisonnement.

Plan

Un travail universitaire s’organise tout d’abord autour d’un premier plan : les différents documents recueillis sont regroupés selon qu’ils concernent proprement le sujet, qu’ils l’introduisent ou le prolongent.

Quantification d'un travail

Le volume d’un travail peut être précisé dans les consignes :

  • soit en référence à son contenu : nombre de mots, de caractères, d’images, etc.
  • soit en référence à son format matériel ou matérialisable : nombre de pages, de dias (slides), etc.
  • soit en référence à son format électronique : nombre de ko ou de Mo d’un fichier.

Remerciements

Les remerciements vont traditionnellement aux personnes qui ont contribué à l’élaboration du travail, par leur soutien (parents, amis, etc.), leurs conseils (promoteur, spécialistes, etc.) ou leur efficacité (personne qui s’est chargée de la frappe, qui a contribué au dépouillement d’une enquête, qui a relu le travail, etc.).

Résumé

Un résumé est désormais exigé pour les mémoires et les thèses, comme pour la plupart des publications actuelles, qu’elles soient ou non scientifiques, en vue de leur catalogage – raison pour laquelle ce résumé est quantifié en nombre de lignes, de mots ou de caractères. Il est parfois demandé également que ce résumé s’accompagne de mots-clés.

Sommaire

Le sommaire est une forme abrégée de la table des matières qui reprend au plus les trois premiers niveaux de titres (section, partie, chapitre). Il a pour but de donner un aperçu global du contenu du travail, raison pour laquelle il se positionne en début de travail. Il ne se justifie que dans les travaux d’une grande ampleur ou dont le contenu connait de nombreux niveaux de subdivision ; il n’est généralement pas de mise dans un travail de fin d’étude ou un mémoire, et n’aurait aucun sens dans un travail universitaire limité à 10 ou 20 pages.

Table alphabétique

Les tables alphabétiques d’auteurs ou de notions font partie des annexes du travail universitaire, pourvu qu’il s’y prête.

Table des abréviations et conventions

Il n’est pas utile, dans un travail réalisé dans le cadre d’un cours ni même dans un travail de fin d’études ou un mémoire, d’établir une liste explicative des abréviations et conventions reconnues par l’usage, reconnaissables par une majorité d’usagers, à moins qu’un signe conventionnel ait été détourné de son usage reconnu.

Volume du travail

Le volume d’un travail peut être précisé dans les consignes données aux auteurs.

Dans le cadre d’un mémoire, ce volume est généralement spécifié en nombre de pages, ce qui ne constitue un moyen judicieux de quantifier un travail que si cette consigne s’accompagne de contraintes très strictes sur la mise en forme des paragraphes, sur le nombre des images, figures et tableaux qu’on est autorisé à insérer et sur leurs dimensions, etc.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !