Dans un travail universitaire, divers types de données sont susceptibles de faire l’objet d’un classement alphabétique : les références bibliographiques, les index, tables et glossaires, etc.
La présence de signes diacritiques – accents, tréma, cédille –, de marques de soudure – trait d’union – ou d’élision – apostrophe –, de même que la présence de blancs entre les éléments de lexies sont souvent d’autant plus problématiques que chaque langue adopte des positions qui lui sont propres relativement au traitement à réserver à ces marques dans le classement alphabétique.
En la matière, la langue française a toujours opté pour un principe très simple, puisqu’elle fait abstraction dans le classement alphabétique de tous les signes non proprement alphabétiques – signes diacritiques, marques de soudure et d’élision et blancs.
Ainsi, les entrées de lexique aléatoirement, à la limite, l’époque, à l’entrée, alevin seront-elles classées comme suit :
Principes du classement alphabétique des mots français
à la limite
aléatoirement
a l’entrée
à l’époque
alevin
Il faut savoir que la fonction de tri alphabétique, de même que les générateurs d’index automatiques qu’intègrent la plupart des logiciels de traitement de texte méconnaissent ce principe simple et génèrent le plus souvent des listes dont les items semblent classés aléatoirement. Quand on y recourt, une vérification s’impose et, le plus souvent, un reclassement manuel des items.