Une fois les recherches effectuées, une fois la matière organisée et structurée, une fois le travail universitaire rédigé, l’ensemble du texte fait l’objet d’une mise en forme et d’une mise en page.
Chez les virtuoses du clavier d’ordinateur, ce travail de composition n’est pas toujours dissocié de celui de rédaction. Il faut néanmoins parfaitement maitriser un logiciel de traitement de texte pour, dès la première version, rédiger un texte dans une mise en forme qui n’aura pas besoin d’être retouchée. Le plus souvent, les adeptes de la rédaction directe sur ordinateur profitent des nombreuses facilités de relecture offertes par les traitements de texte et dactylographient leur texte « au kilomètre », ne travaillant la mise en page qu’une fois le texte entièrement rédigé.
Remarque : Le travail de composition peut être pris en charge intégralement par certains logiciels de traitement de texte, qui intègrent une fonction dite intelligente de « composition automatique ». L’expérience révèle toutefois que l’application de la fonction de composition automatique à un document ne livre de résultats satisfaisants que si le document a déjà fait l’objet d’une mise en page sommaire, manuelle et cohérente, et pour autant qu’on n’ait pas de souhait précis quant à la présentation finale dudit document.
Quelle que soit la manière de travailler, des contraintes de composition existent, parfois très strictes, dans le cadre des mémoires et thèses notamment, qu’il faut veiller à respecter. Ces contraintes peuvent toucher aussi bien au format du travail, qu’au choix et à l’usage des polices de caractères ou qu’à l’agencement des paragraphes et des différentes divisions du travail.