Le terme de manuscrit désigne le document écrit à la main par opposition à celui qui est imprimé. C’est encore dans ce sens que le mot est utilisé par les philologues et les historiens.
Depuis l’invention de la machine à écrire, du micro-ordinateur et des logiciels de traitement de texte, le terme de manuscrit a toutefois considérablement évolué.
Pour certains, qui passent directement de la conception intellectuelle d’un ouvrage à sa mise en forme sur ordinateur, le manuscrit prend souvent la forme d’un « tapuscrit », même si le mot ne fait pas l’unanimité.
Par ailleurs, les nombreuses facilités accordées par les logiciels de traitement de texte, tant pour ce qui est du remaniement du texte que pour ce qui relève de sa présentation, rendent floues les frontières entre le texte original, rédigé par l’auteur dans un premier jet, et le texte dans sa présentation définitive : pour ceux qui rédigent directement par le biais d’un clavier, les relectures s’accompagnent bien souvent de modifications de la présentation autant que de corrections de fond.