Les travaux universitaires impliquent souvent la consultation de dictionnaires.
Il n’est pas d’usage de citer parmi ses sources les dictionnaires usuels de la langue que l’on a consultés à seule fin d’y trouver l’orthographe d’un mot ou de vérifier le sens usuel d’un mot. En revanche, il faut veiller à citer le dictionnaire auquel on emprunte une définition que l’on cite ou que l’on discute au sein d’un travail. Il faut savoir alors que lorsque qu’on renvoie à un dictionnaire, on ne réfère pas à la page de ce dictionnaire, mais à l’entrée de ce dictionnaire où l’on trouve la définition citée. On fait précéder cette entrée de l’abréviation s. v., littéralement ‘sous le mot, sous l’article’ (latin sub verbo).
Les dictionnaires usuels d’une discipline étant généralement connus au sein de la discipline sous une appellation abrégée (TLFi, DMF, FEW…), on peut le plus souvent se contenter, dans son travail, d’user de cette abréviation dans le renvoi (note parenthétique ou note de base de page) :
Exemple
TLFi, s. v. rotrouenge
DMF, s. v. rotrouenge
On reprend dans les références bibliographiques du travail les références complètes du dictionnaire ou des dictionnaires auxquels on a renvoyé, en prenant soin d’indiquer sous quelle formule abrégée ils ont été désignés au sein du travail. Il n’est en revanche pas nécessaire de préciser à cet endroit sous quelles entrées les dictionnaires ont été consultés et ni de rappeler les entrées citées dans le travail.