Utilisation des sources

Après avoir procédé à des recherches bibliographiques, il est indispensable de prendre connaissance du contenu des documents recensés (lire les romans, visionner les films, réunir les informations issues d’une enquête, prendre des notes relatives aux différentes phases d’une expérience…) afin d’en extraire les éléments qui serviront de base à l’analyse.

Telles quelles, les sources fournissent en général beaucoup plus d’informations que celles qui sont réellement utilisables ou qui seront effectivement utilisées. Un tri s’impose inévitablement

Les données relevées au fil des lectures devront être suffisamment nombreuses pour que leur analyse ultérieure soit pertinente et que les conclusions qu’on pourra en tirer soient probantes.

Remarque
Un test existe permettant de déterminer la pertinence des observations statistiques sur un corpus (le test de Pearson, ou test du χ2).

Si un relevé exhaustif ne permet pas de constituer un corpus suffisant, il faut envisager un élargissement ; à l’inverse, un corpus trop volumineux peut aussi s’avérer impropre à l’analyse et imposer un recadrage du sujet.

La limite supérieure du nombre des données à étudier est fonction du type de travail entrepris. Ainsi, il est inutile, dans l’élaboration d’un travail de fin d’étude, de s’encombrer d’un corpus regroupant plusieurs milliers de données, de multiplier les expériences et les enquêtes. Le cas échéant, il faudra augmenter le nombre des critères de sélection des données, pour, en contrepartie, réduire le nombre des données retenues, en d’autres termes, il faudra procéder à un nouveau cadrage du sujet.

En revanche, les recherches menées dans le cadre d’un doctorat visent à une plus grande complétude : les sources sont multipliées, les expériences sont renouvelées (avec ou sans modification de paramètres), les enquêtes sont répétées (avec ou sans modification des conditions de réalisation), etc.

Mais non, vous ne vous êtes pas perdu !