L’abréviation des prénoms est souvent utilisée dans les références bibliographiques et dans les notes de références – elle est imposée dans certaines normes de référencement.
Remarque : Dans le corps du travail, les prénoms s’écrivent toujours en toutes lettres.
L’abréviation des prénoms dans un texte français est régie par des règles simples qu’il faut veiller à appliquer strictement.
D’une manière générale, on abrège un prénom en ne conservant que la lettre initiale en majuscule, qu’on fait suivre d’un point :
Exemples
Odile → O.
Martin → M.
Hector → H.
Aude → A.
Lorsque le prénom commence par un digramme consonantique (deux signes écrits renvoyant à une unique consonne), on l’abrège après le digramme :
Exemples
Charline → Ch.
Théodore → Th.
Philémont → Ph.
Lorsque le prénom commence par une consonne suivie d’une liquide (l ou r), on l’abrège après la liquide :
Exemples
Claudine → Cl.
Francis → Fr.
y compris quand la consonne initiale est rendue par un digramme :
Exemples
Christian → Chr.
Dans le cas des prénoms composés français, l’usage veut qu’on abrège chaque prénom en reliant les initiales par un trait d’union :
Exemples
Pierre-André → P.-A.
Jean-Claude → J.-Cl.
Marie-Josèphe → M.-J.
Dans le cas des prénoms composés étrangers, on abrège généralement chaque prénom sans les unir par un trait d’union.